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mardi 24 juin 2014

Environnement : Insalubrité lancinante à Ngaoundéré


Dans la région château d’eau du Cameroun, certains arrondissements sont confrontés à un grave problème d’insalubrité. Les autorités municipales parties prenantes, elles, reconnaissent l’ampleur du problème et s’activent à le résoudre.
« Le taux d’insalubrité dans l’Adamaoua est de l’ordre de 67%, révèle l’enquête menée, perdant deux ans par un échantillon de 2000 maison par une OAL, pour la réussite environnentale. Dans la plupart des arrondissements que compte Ngaoundéré, les 3e et 2e sont les pus insalubres, avec des taux dépassant les 70%. La ville de Ngaoundéré qui compte près de 1080500 d’habitants, produits près de 200t de déchets solides par jour et seules 100tonnes sont régulièrement enlevées avec le concours de HYSACAM.
L’étude de l’OAL lie les causes de l’insalubrité aux aires de dépôt des ordures ménagères, au ramassage des ordures et à l’utilisation, par certaines personnes, des mares et espaces non aménagés comme lieu de défécation. Ainsi, seuls 40% des ménages déposent leurs ordures dans les bacs disposés devant leurs concessions, 40% autres les versent dans les mares ou espaces non aménagés.
Dans certains quartiers, les ménages n’utilisent pas les bacs à ordures distribués à peine par la mairie puisqu’il n’en existe même pas. Pire dans d’autres, les moyens conséquents pour assurer la collecte des déchets ménagers manquent cruellement. Ainsi, les ordures sont visibles à 60% dans les quartiers et 80% des ménages ne paient pas de taxes sur les ordures.  « L’insalubrité immédiate nuit dangereusement à la santé de la population » déclare Barka Honoré, président de l’association des amis de la nature.
En milieu scolaire et académique, il n’ya pratiquement pas de programme d’enseignement relatif au problème de l’insalubrité.  « Nous allions mettre sur pied une politique de lutte contre l’insalubrité » promet Mme Zeinaba née Boukar sous préfet de Ngaoundéré IIIe. « à Ngaoundéré 3e, il ya qu’un seul bac à ordure ; c’est difficile à vivre. Les saletés sont déversées à même le sol par les étudiants, les cas de paludismes causent d’ailleurs la mort de quelques personnes » psalmodie Wanso Gaelle, une ménagère embarrassé de la situation de l’insalubrité. Les autorités et les mariés de cette sphère avaient instaurée l’opération « jeudi propre » qui n’existe plus que de nom. Bien que la délégation régionale d’environnement et les forces vives ont réussi à interdire l’importation et l’utilisation des très encombrants emballages plastiques (ledas). Il faut aussi louer la transformation de la ville avec plusieurs infrastructures, mais le pari reste toujours compris par l’insalubrité, l’insécurité « boko haram et bien d’autres maux.
                                                                                   Nikodemus Waibe Hinsia

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