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lundi 31 mars 2014

NGAOUNDERE IIIe : les sectes font des ravages!


            Les actes perpétrés par des satanistes sèment le doute et la confusion dans les esprits des croyants. Marchant de mini-cité en mini-cité, les agents du diable ont choisi pour champ de mission ; le village universitaire regorgeant les cop’s de Dang. Même scénario dans les blogs, amphis et blocs avec ces faux évangélistes qui annoncent l’évangile.
                   « Les milieux estudiantins sont les champs d'action de prédilection des sectes » ce sont les propos du regretté Charles Ateba Eyene lors d’une visite à l’université de Ngaoundéré en 2013. A Bini-Dang, les églises poussent comme des champignons, les églises de chambre, les églises de la nuit, les églises d’intellectuels. L’heure est aux déviances chrétiennes de par la prolifération des mouvements religieux qui s'y trouvent. Les âmes perdues s’enfoncent encore, les agents du diable multiplient leurs stratégies pour attirer une majorité de personnes dans leurs cercles afin de trouver leur compte.
Ce que l’on racontait ou voyait dans les films Nigérians est entraine d’arriver dans le village universitaire. Les saintes écritures l’ont si bien soulignés, les évangélistes et les pasteurs doivent veiller attentivement sur la marche spirituelle des nouveaux convertis ou des chrétiens. Ce qui n’est pas respecté totalement avec la présence des brebis galeuses dans le corps du christ. Leur actes posées ne se cachent plus, ils sont visibles selon les victimes qui racontent les faits. « Il y avait un jeune homme au nom de Romuald qui venait chaque fois chez moi, il venait pour m’évangéliser puis prier pour moi. Il était devenue très récurrent, un jour il à passer plusieurs heures à prier, ensuite il a émis le souhait de se laver chez moi. Bien que scandalisé, j’ai accepté ; celui-ci s’est lavé dans ma douche et s’est même essuyé le corps avec ma serviette. Il à laisser une lame à la douche, par cet acte ; il venait de laisser la malédiction, le signe du diable 666. Pire des choses, ce sataniste m’a imposé les mains pour marquer son signe sur moi» souligne Martiale étudiante en droit, deuxième année.
                Après avoir appris le forfait de malédictions commis par ce « Romuald » l’envoyé du diable en mission pour laisser ses marques sur les étudiants. La radio bonne nouvelle à commencer à dénoncé cet agent du diable, ses intentions avec pour objectif attirer laisser sa marque de malédiction. Des séances de délivrance ce sont suivis à la radio bonne nouvelle, toute personne dont Romuald avait prié pour lui devait être délivré. Pour l’évangéliste Césaire, ces étudiants avaient reçu une malédiction de cet agent de Satan, il fallait intervenir pour les sauver ».Malheureusement, certains chrétiens appartenant à diverses confessions religieuses, mais ayant tous en commun une soif ardente pour une « spiritualité forte » se sont laissés berner par les apparences angéliques et les paroles mielleuses de ceux-là que tout le monde à Ngaoundéré s'accorde aujourd'hui à qualifier de « loups déguisés en agneaux ». Ces derniers ne se faisaient pas prier par deux fois pour accorder leurs services à ceux qui le désiraient ; d'ailleurs, très souvent, ils se précipitaient eux-mêmes pour les proposer à ceux qu'ils jugeaient être dans un état de crise spirituelle.
              Qu'est-ce qui a donc pu exposer les activités de Romuald cet agent du diable, celui-ci évangélisait en mentant qu’il venait au nom de Radio bonne nouvelle. Pourtant c’était un diable qui voulait s’implanter chez plusieurs étudiants. Il opérait quasiment dans l'opacité ? Il y a de cela quelque temps, une étudiante affirme qu’il à voulu coucher avec elle , séduite par l'attrait spirituel de cet indivudu si zélé,elle se confia à lui. Celui-ci, sans tarder, lui offrit une lune de miel .Pendant les congés de Noel, il à suivi la fille chez ses parents pour dire que Dieu à révélé que c’est sa femme de mariage.
                                                                                      Nikodemus waibe Hinsia
 

Insécurité transfrontalière : 862 réfugiés Tchadiens et Soudanais en transit à Ngaoundéré


             La place de fête de Ngaoundéré a accueilli le 862 réfugiés, ceux-ci en provenance de la Centrafrique vers Garoua-Boulaye. Ces victimes innocentes après une nuit passée en pleine lune ont continué le lendemain pour Moundou au TCHAD.
               Il s’agit d’un long convoi de 23bus affectés par l’organisation internationale de l’immigration qui a fait une escale à Ngaoundéré. C’était le weekend dernier que les réfugiés ont passé quelques temps dans la région château d’eau du Cameroun. Constitué de femmes, enfants en majorité ; ces réfugiés Tchadiens et Soudanais ont passé la nuit à la place de l’indépendance. Des personnes toutes en bonne santé, selon l’équipe médicale de l’organisation internationale de l’immigration qui les encadre. Sous une escorte du bataillon d’intervention rapide ; certains hommes en tenue ont assuré la garde de ces réfugiés jusqu’au matin en pleine. Signalons que c’est un convoi qui à quitter Ngaoundéré dans la matinée du 16mars ; en direction de Touboro pour Moundou au Tchad.
              Toutefois, parmi ces sans abris ; certains ont rejoint leurs amis ou frères au sein de l’université de Ngaoundéré. Ils sont pour la plupart des étudiants Tchadiens et Centrafricains : «  j’ai accueilli 09personnes, ce qui fait que nous sommes 10 dans ma chambre. Personne ne se plaint, nous disions merci à Dieu ; c’est triste ce qui arrive en Centrafrique. Puisque le Cameroun est un de pays paix. Tout le monde se sent à l’aise au Cameroun » témoigne Amedi Bambara étudiant Centrafricain en master II droit public. L’arrivée des réfugiés centrafricains est devenue très récurrent que chaque jour on note la présence de nouvelles personnes ; malgré la sécurisation des frontières par les forces de l’ordre à ce jour les réfugiés quadrillent l’Adamaoua. Si on remonte le temps, cela date de moins un mois que la dot d’un réfugié centrafricain « femme» revenait avec une modique somme de 10000F. Une opportunité que bons nombre de personnes de l’extrême-nord, le nord et l’Adamaoua ont saisie par les cornes. Pour la plupart, la manne était tombé du ciel synonyme de saisir l’opportunité pour contracté le mariage. Désormais à Ngaoundéré, pas une ville ou un village sans rencontrer les ressortissants de la Centrafrique ; ils se confondent avec les Camerounais.
                                                                                      Nikodemus waibe Hinsia
               

NGAOUNDERE : Le désordre urbain en voie de disparition


        Plus que deux semaines, le déguerpissement sera effectif ; c’est une initiative de la communauté urbaine. Une action qui à démarrer avec le volet sensibilisation des concernés afin d’éviter un éventuel malentendu.
            La communauté urbaine de Ngaoundéré, de part sa mission d’assurer l’essor urbain aura du pain sur la planche. Le déguerpissement des commerçants est prévu les tout prochains jours dans les artères de la région. Il sera de même question pour les personnes qui ont érigé des constructions dans les zones à risque et sur le domaine privée de l’Etat de libérer les lieux. « Une ville grandit, à coté aussi, le désordre urbain suit. Mais il faut beaucoup de vigilance pour arrêter le désordre urbain. Aujourd’hui, on se rend compte qu’une bonne partie de ce qu’on a prescrit n’a pas été respecté. On doit mener une action rigoureuse vis-à-vis du désordre urbain à tous les niveaux. Quand on voit nos trottoirs occupés par les véhicules stationnés pendant plus de deux ans faudra remédier à ce problème » psalmodie Ahmadou Dawa délégué régional de la communauté urbaine de Ngaoundéré.
                 Un constat, autour du stade Ndoumbe Oumar, la situation est invivable, sans oublier les cimetières qui sont encore envahies, afin de ne pas laisser ces occupants sur ce site ils seront déguerpis. Les constructions amaciques dans les zones marécageuses et le mont Ngaoundéré ne sont pas en reste « il ne faut pas que les gens pensent qu’ils vont demeurer sur ces terrains, nous allons les chasser de là» souligne un agent de la communauté urbaine. En prélude au développement urbain, plusieurs projets sont en cours d’exécution, des dispositions seront d’ailleurs prises dès la fin de ce mois avec une présence des forces de l’ordre de faciliter la chasse et le déguerpissement. Actuellement, malgré la sensibilisation ; certains commerçants font encore la sourde oreille ; c’est peut être lorsque « Tsimi Evouna » version Ngaoundéré mettra les pieds sur l’accélérateur que les larmes vont couler.

                                                                                              Nikodemus waibe Hinsia