La jeunesse
du canton s’enivre du bil-bil et Whisky en sachet chasser le
stress, surmonter certains difficultées auxquels ils font fasse.
Avoir un engouement afin de mieux s'élancer dans un travail .
Le bil –bil
première bière prisée depuis des années dans le canton de Lara
estdevenu un facteur de recul pour la jeunesse
qui en consomme presque tous les jours en longueur de journée. Fait
à base du mil par les femmes recherchant un revenu de survie et
vendu presque dans tout le canton sept jours sur sept. Par exemple de
lundi à dimanche, il est vendu au marché de Lara
ou le jour de marché de chaque
village. Il est donc facile pour le jeune d’en trouver pour apaiser
sa soif ou en tirer une satisfaction qui ne diminue en aucun cas
d’avec la quantité consommée, car souvent il est brassé dans
presque toutes les familles. Comme tout le village constitue une
famille pour le jeune, la maman, le cousin et bien d’autres en
voient un facteur de socialisation qui peut être partagé du plus
grand au plus petit. Celui qui offre habituellement une calebasse de
ce vin est toujours aimé plus que celui qui en
fait davantage en partageant autre chose de valeur supérieure.
Pendant l’année scolaire les cadets du primaire et du secondaire
sèchent les cours ou profitent lors des heures de récréations
pour aller en consommer et ceci pour venir troubler l’ordre
scolaire et public. L’élève qui en consomme devient pour la
plupart ivre, ne se contrôle plus, somnole à tout temps et
cherchent des disputes à la maison, à tout ceci s’ajoute aussi
les grossesses indésirées et la dépréciation de l’aspect
intellectuel.
C’est la raison pour
laquelle, l’échec s’en suit à tous les niveaux, les parents
dépensent leur fond au détriment de l’éducation des
progénitures, surprise quand un parent vous dit qu’il n’a pas
d’argent pour finir la scolarité de son enfant alors qu’il
faudra le voir dans un cabaret offrant et buvant sans contrôle.
La
simple scolarité du cadet du primaire n’est jamais réglée
combien de fois le secondaire et le supérieur. Tâche visiblement
difficile pour les en faire sortir, car la mentalité en a retenue
le vin comme meilleur outil de développement. Le bil bil n’est
pas le seul facteur d’échec de la jeunesse du canton, un nouveau
en est apparu, le whisky en sachet vendu à 50fr appelé « Léda »
fait aussi des ravages car sa consommation excède déjà celle du
bil-bil et sa satisfaction ressentie apparait comme
supérieure.
Le whisky consommé sans
contrôle peut nuire aussi à la santé quand il est même mélangé
avec son ferre le bil- bil, il n’ a besoin de faire sortir les
élèves de l’enceinte de l’établissement, pas besoin de vous
faire remarquer comme la calebasse , il suffit que l’élève ou
l'etudiant s’en procure dans un point de vente à 50 Fr et le tour
est joué. Troubles en salles, à la maison et bien d’autres
méfaits s’en suivent, même scénario que celui du bil. Les
mesures doivent être prises pour cette jeunesse, non seulement
pour se réunir et collecter des fonds mais s’attarder sur le
cadre de formation et d’éducation de la population.
Nikodemus Waibe Hinsia
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