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mercredi 23 octobre 2013

NORD : LA MORT A 50 FCFA



La jeunesse du canton s’enivre du bil-bil et Whisky en sachet chasser le stress, surmonter certains difficultées auxquels ils font fasse. Avoir un engouement afin de mieux s'élancer dans un travail .


              Le bil –bil première bière prisée depuis des années dans le canton de Lara estdevenu un facteur de recul pour la jeunesse qui en consomme presque tous les jours en longueur de journée. Fait à base du mil par les femmes recherchant un revenu de survie et vendu presque dans tout le canton sept jours sur sept. Par exemple de lundi à dimanche, il est vendu au marché de Lara
ou le jour de marché de chaque village. Il est donc facile pour le jeune d’en trouver pour apaiser sa soif ou en tirer une satisfaction qui ne diminue en aucun cas d’avec la quantité consommée, car souvent il est brassé dans presque toutes les familles. Comme tout le village constitue une famille pour le jeune, la maman, le cousin et bien d’autres en voient un facteur de socialisation qui peut être partagé du plus grand au plus petit. Celui qui offre habituellement une calebasse de ce vin est toujours aimé plus que celui qui en fait davantage en partageant autre chose de valeur supérieure. 
           Pendant l’année scolaire les cadets du primaire et du secondaire sèchent les cours ou profitent lors des heures de récréations pour aller en consommer et ceci pour venir troubler l’ordre scolaire et public. L’élève qui en consomme devient pour la plupart ivre, ne se contrôle plus, somnole à tout temps et cherchent des disputes à la maison, à tout ceci s’ajoute aussi les grossesses indésirées et la dépréciation de l’aspect intellectuel.
C’est la raison pour laquelle, l’échec s’en suit à tous les niveaux, les parents dépensent leur fond au détriment de l’éducation des progénitures, surprise quand un parent vous dit qu’il n’a pas d’argent pour finir la scolarité de son enfant alors qu’il faudra le voir dans un cabaret offrant et buvant sans contrôle.    
       La simple scolarité du cadet du primaire n’est jamais réglée combien de fois le secondaire et le supérieur. Tâche visiblement difficile pour les en faire sortir, car la mentalité en a retenue le vin comme meilleur outil de développement. Le bil bil n’est pas le seul facteur d’échec de la jeunesse du canton, un nouveau en est apparu, le whisky en sachet vendu à 50fr appelé « Léda » fait aussi des ravages car sa consommation excède déjà celle du bil-bil et sa satisfaction ressentie apparait comme
supérieure.
        Le whisky consommé sans contrôle peut nuire aussi à la santé quand il est même mélangé avec son ferre le bil- bil, il n’ a besoin de faire sortir les élèves de l’enceinte de l’établissement, pas besoin de vous faire remarquer comme la calebasse , il suffit que l’élève ou l'etudiant s’en procure dans un point de vente à 50 Fr et le tour est joué. Troubles en salles, à la maison et bien d’autres méfaits s’en suivent, même scénario que celui du bil. Les mesures doivent être prises pour cette jeunesse, non seulement pour se réunir et collecter des fonds mais s’attarder sur le cadre de formation et d’éducation de la population.


Nikodemus Waibe Hinsia

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