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mercredi 23 octobre 2013

Agriculture : Après les inondations de l’année dernière à qui profite la hausse des prix dans le Grand Nord Cameroun?



            Les prix du mais et des céréales en général flambent dans le grand Nord Cameroun et les agriculteurs en beneficient de façon inégale.

         Le mais se vend a prix d’or.Un consommateur qui achetait autrefois le sac de mais à 10000f il ya un an l’achète aujourd’hui entre 16000f et 20000f, alors que l’office ceréalier dispose d’un important stock. Quant au mil ; son prix à pratiquement doublé depuis le début de la saison pluvieuse qui n’existe que de nom. La liste est longue concernant les produits alimentaires dont les prix flambent ; et le coup s’avert rude pour ceux du Centre et du Sud Cameroun. Un sac de mais quittant du Nord au Sud revient à environ 20 à 30000f le sac de 100kg ; voila pourquoi, la population consacre une grande partie de son budjet à l’alimentation.
                A tel point que cette envolée des prix figure parmi les principales préoccupations de la délégation du commerce pour le Nord. Celle-ci ; y voit un risque majeur de destabilisation de l’economie dans le Nord et un possible détonateur de crise sociale. « Les agriculteurs veulent à tout prix recuperer leur pertes des inondations dernieres» Tchuemkem olivier agent de commerce. Cette hausse des prix du mais et des céréales sur les marchés septentrionales à été causé notamment par les incidents de l’inondation qui ont réduit les récoltes, alors que la demande ne cesse d’augmenter. Pire encore, on note la fermeture des frontières Cameroun et Nigeria à l’origine du spectre à cause de la secte « Boko Haram ». Tous ces facteurs sont bien entendu à mettre en rélation avec l’origine de la flambée des prix du mais et des céréales sur le marché.
        La chereté des produits importés pourrait profiter aux agriculteurs locaux dont les produits deviennent conccurrentiels. Au nord Cameroun, pour atténuer la hausse des prix du mais et du mil sur le marché ; la mission de régulation et d’approvisionnement de marché public ne cesse de multiplier les ventes promotionnelles. Le délégué du commerce quant à lui n’était pas en reste : « nous avions envoyé nos agents sur le terrain pour atténuer la situation» . Plus généralement ; constate Dominique Gerard du PAM : « pour rémedier à ce probleme, le gouvernement Camerounais devrait octroyer des financements à ces agriculteurs victimes de cataclysmes ».
                                                                                     Nikodemus Waibe Hinsia






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