Les
prix du mais et des céréales en général flambent dans le grand
Nord Cameroun et les agriculteurs en beneficient de façon inégale.
Le
mais se vend a prix d’or.Un consommateur qui achetait autrefois le
sac de mais à 10000f il ya un an l’achète aujourd’hui entre
16000f et 20000f, alors que l’office ceréalier dispose d’un
important stock. Quant au mil ; son prix à pratiquement doublé
depuis le début de la saison pluvieuse qui n’existe que de nom. La
liste est longue concernant les produits alimentaires dont les prix
flambent ; et le coup s’avert rude pour ceux du Centre et du
Sud Cameroun. Un sac de mais quittant du Nord au Sud revient à
environ 20 à 30000f le sac de 100kg ; voila pourquoi, la
population consacre une grande partie de son budjet à
l’alimentation.
A
tel point que cette envolée des prix figure parmi les principales
préoccupations de la délégation du commerce pour le Nord.
Celle-ci ; y voit un risque majeur de destabilisation de
l’economie dans le Nord et un possible détonateur de crise
sociale. « Les agriculteurs veulent à tout prix recuperer
leur pertes des inondations dernieres» Tchuemkem olivier agent de
commerce. Cette hausse des prix du mais et des céréales sur les
marchés septentrionales à été causé notamment par les incidents
de l’inondation qui ont réduit les récoltes, alors que la demande
ne cesse d’augmenter. Pire encore, on note la fermeture des
frontières Cameroun et Nigeria à l’origine du spectre à cause de
la secte « Boko Haram ». Tous ces facteurs sont bien
entendu à mettre en rélation avec l’origine de la flambée des
prix du mais et des céréales sur le marché.
La
chereté des produits importés pourrait profiter aux agriculteurs
locaux dont les produits deviennent conccurrentiels. Au nord
Cameroun, pour atténuer la hausse des prix du mais et du mil sur le
marché ; la mission de régulation et d’approvisionnement de
marché public ne cesse de multiplier les ventes promotionnelles. Le
délégué du commerce quant à lui n’était pas en reste : « nous
avions envoyé nos agents sur le terrain pour atténuer la situation»
. Plus généralement ; constate Dominique Gerard du
PAM : « pour rémedier à ce probleme, le
gouvernement Camerounais devrait octroyer des financements à ces
agriculteurs victimes de cataclysmes ».
Nikodemus
Waibe Hinsia
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