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mercredi 23 octobre 2013

Activité des photographes sur le campus de dang



            Des chasseurs d'images proposent leurs services aux étudiants au sein de cette enceinte universitaire. Une photo mon ami ! C'est par ici les bonnes photos !». Ce sont là quelques unes des expressions que des photographes installés sur le campus de Dang utilisent lorsqu'une personne se dirige vers eux. De fois, ils se ruent avec leurs appareils photos en main, en direction du client. C'est une vraie séance de marketing en ce moment là. Et c'est la même ambiance tous les jours, du lundi au vendredi. Chaque photographe propose ses services, qu'ils qualifient de «meilleur et rapide», ce qui met le client dans un embarras de choix. Certains clients timides se font même souvent brutaliser par ces derniers. Nadège se souvient encore de la scène où ses lunettes se sont cassées. Et pour elle, c'est de la faute des deux photographes qui la tirait de part et d'autres. Il est difficile donner avec exactitude le nombre de photographes installés sur le campus de l'université de ngaoundéré. On les rencontre dans tous les coins où les étudiants ont l'habitude de se rassembler. La plus part d'entre eux se sont installés en face du decoux et d’autres derrière. Certains sont en face du Centre des calculs. Et d'autres en face du rectorat et de la cité universitaire. Parmi ces photographes, il y a ceux qui sont installés là-bas depuis quinze ans.


          C'est le cas de SALI, l'un des premiers photographes sur le campus. C'est toujours avec la même passion qu'il fait des photos. Bien qu'il exerce ce métier depuis plus de dix ans, rien n'a changé dans son industrie. Il est toujours assis sur sa même chaise et utilise ses mêmes appareils, hormis l'appareil photo numérique qu'il s'est acheté tout récemment.

         Des demie cartes photos 4x4, des photos entières avec des dimensions de 10x15 et de 10x25, se là les types de photographies qu'offrent les photographes présents sur le campus de DANG. Selon John, «c'est le genre de photo qui intéresse plus les étudiants». Le prix d'une photo varie entre 350 et 1000 francs. Il n'y a pas que les étudiants qui se rendent là-bas. On y rencontre également des enseignants et des responsables de cette université. Ceux-ci invitent d'ailleurs ces photographes pour la prise de vue dans des cérémonies qu'organise l'institution.
Selon Sali, pour s'installer sur le campus, ces photographes «ont du payer une caution au rectorat». Certains photographes se plaignent d'ailleurs de ce que chaque recteur qui arrive dans cette institution leur demande de payer une nouvelle caution. Mais tous ces photographes restent aphones quant à la somme qu'ils déboursent pour ladite caution. En plus de ladite caution, ils versent «une certaine somme par mois au rectorat, en guise de frais de location» des lieux qu'ils utilisent. Tout compte fait, «la photographie se vend bien sur le campus de Dang», déclare Cameroun.

                                                                Nikodemus Waibe Hinsia

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