Il était question pour ce
dernier ; de concert avec le corps de la santé publique de
l’Adamaoua ; de faire le point sur la situation
épidémiologique précaire qui prévaut dans cette partie du pays en
cette saison de pluie. Un séjour qui à permis à l’hôte de
recenser les risques de propagation de diverses maladies.
La salle de réunion
des services du gouverneur de la région de l’Adamaoua a servi de
cadre il ya quelques jours à la tenue d’une concertation sur la
surveillance épidémiologique transfrontalière. Dans son
allocution, le chargé des pandémies et des épidémies à souligné
le pourcentage de la population vacciner dans partie septentrionale
« En ce qui concerne les vaccinations dans les zones
frontalières, 110% de population camerounaise ont été vaccinées,
et nous avons prévu d’aller au-delà des frontières pour vacciner
les populations nigérianes, et aussi centrafricaines pour éviter
les surprises désagréables » a mentionné Alim
Garga Hayatou.
Une interpellation
qui à donner la latitude au gouverneur de la région château d’eau
de faire état de lieu des réfugiées accueillies par l’Adamaoua
suite à l’affaire Boko Haram : « …On dénombre
à ce jour, 3465 réfugiés de ce pays qui sont installés dans 52
sites répartis dans 33 villages des départements du Mbéré et de
la Vina.». Des recasements, des dispositions pratique sur le
plan sanitaire pour assurer le bien être de ces réfugiés ont été
mis sur pied par les équipes sanitaires sur place à souligner ce
dernier .Un effectif pléthorique qui à susciter au représentant du
No 1 de la santé publique des interrogations sur les conditions
d’hébergements de ces réfugiées surtout en ce qui concerne les
épidémies qui battent leurs pleins. Pour le Dr Hamadicko Harouna,
délégué régional de la santé : « La saison
pluvieuse, est un risque lié à la résurgence de l’épidémie
de choléra qui est loin d’être atteint, les risques de
propagation des maladies telles que la poliomyélite, la rougeole,
fièvre jaune, la méningite ont été endigués grâce aux Journées
Locales de Vaccination qui ont permis de couvrir les districts de
santé tels que Banyo, Bankim, Tignère, Kontcha , Meiganga et
Djohong ; actuellement on peut s’estimer un peu soulagé
». Néanmoins parmi les difficultés rencontrées une série à été
soumis à l’appréciation du secrétaire d’état au ministère de
la santé publique. Ainsi, on a le manque de matériels roulants,
les moyens de communication s’avèrent en dent de scie, certains
accès dans des zones de districts de santé constituent de
véritables entraves pour la conduite des opérations de vaccinations
dans les localités frontalières et la prise en charge des réfugiés.
Pour son excellence Alim Garga Hayatou sa présence à N’Gaoundéré
vient à point nommé, les différents problèmes soulignés seront
transmis à qui de droit et dans les prochains jours avenirs ils
connaitront un dénouement heureux.
Toutefois, le Haut
commissariat auprès des réfugiés à été remercié pour son aide
de 250000000f qui à servi pour la construction de quelques centres
de santé et la lutte contre les épidémies qui battent leurs
pleins dans cette partie du pays.
Nikodemus Waibe Hinsia
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