La Prostitution attire à Garoua
Du sexe contre de l’argent
ou autres avantages, la prostitution n’est pas un phénomène
nouveau, mais par ce temps qui court à l’envers, cette pratique
devient non seulement avilissante mais aussi et surtout dangereuse. À
Garoua elle prend une ampleur de plus en plus inquiétante et se
manifeste de diverses manières suivant les endroits. Aux Quartiers
camp sister et Nkol-bives par exemple, les prostituées ont parfois
moins de 16 ans surtout en cette période de vacances.
Visite guidée…
Peau dépigmentée, cheveux multicolores et rondeurs en relief, les « go » que vous voyez là-bas sur l’avenue du petit marché sont des filles de joie. Elles se livrent aux rapports sexuels pour gagner de l’argent. C’est leur métier. Dans les quartiers populaires comme Nkol-bives, camp sic roumde, Yelwa et, des belles demoiselles vivent en bande de cinq à six par chambre. Habillées souvent de manière à faire pisser un prêtre elles se rendent dans les bars, night-clubs et autres lieux chauds pour vendre leur « article ». Douées pour la « provoc », elles ne ratent presque jamais leurs cibles. Une prostituée peut même gagner en moyenne trois clients par jour. Au quartier Yelwa, un groupe de femmes embauchent un « efféminé » (un jeune homme femmelette) pour chercher des hommes à trique solide. Après une bonne pêche, le jeune homme est aussi bien payé. C’est ainsi qu’il gagne son pain. Pourtant au camp sic, des jeunes filles en situations difficiles sont hébergées gratuitement par un genre de tantines très gentilles. Elles sont logées, nourries et bien vêtues. C’est bien généreux. Mais en contre partie, ces demoiselles sont louées comme des juments à des cavaliers en quête de loisir. Ces soi-disant tantines transforment leurs domiciles en maisons de passe pour s’enrichir : le proxénétisme, c’est leur source de revenus.
Au centre ville, on trouve de vraies « nana » (Prostituées de haut niveau). Étrangères ou Camerounaise déguisées, celles-ci opèrent essentiellement dans les grands hôtels comme Daoula Hotel, Dreamland Hotel. Où sont logés les touristes occidentaux pour la plupart. Pour éviter quant à elles les répressions dans leurs quartiers, des filles musulmanes quittent la rue de 15km pour faire la livraison dans les quartiers populaires. Sorties de chez leurs parents en voile, elles se trouvent en vêtements sexy dans les boites de nuit où elles ne sont pas aussi sages qu’à la maison.
Pendant ces vacances, malgré les aptitudes intellectuelles acquis par ces élèves pendant les périodes de classes, certaines gonzesses font de leur charme un atout efficace pour gagner de l’argent. C’est ce qu’ils appellent « stage de vacances sexuelle » ; afin de mieux préparer sa rentrée scolaire prochaine. Et cela paye plutôt bien. À la fin des vacances, ces cocotes se trouveront avec s un colis vivant au ventre et des maladies sexuellement transmissibles. Les conséquences sont parfois dramatiques.
Peau dépigmentée, cheveux multicolores et rondeurs en relief, les « go » que vous voyez là-bas sur l’avenue du petit marché sont des filles de joie. Elles se livrent aux rapports sexuels pour gagner de l’argent. C’est leur métier. Dans les quartiers populaires comme Nkol-bives, camp sic roumde, Yelwa et, des belles demoiselles vivent en bande de cinq à six par chambre. Habillées souvent de manière à faire pisser un prêtre elles se rendent dans les bars, night-clubs et autres lieux chauds pour vendre leur « article ». Douées pour la « provoc », elles ne ratent presque jamais leurs cibles. Une prostituée peut même gagner en moyenne trois clients par jour. Au quartier Yelwa, un groupe de femmes embauchent un « efféminé » (un jeune homme femmelette) pour chercher des hommes à trique solide. Après une bonne pêche, le jeune homme est aussi bien payé. C’est ainsi qu’il gagne son pain. Pourtant au camp sic, des jeunes filles en situations difficiles sont hébergées gratuitement par un genre de tantines très gentilles. Elles sont logées, nourries et bien vêtues. C’est bien généreux. Mais en contre partie, ces demoiselles sont louées comme des juments à des cavaliers en quête de loisir. Ces soi-disant tantines transforment leurs domiciles en maisons de passe pour s’enrichir : le proxénétisme, c’est leur source de revenus.
Au centre ville, on trouve de vraies « nana » (Prostituées de haut niveau). Étrangères ou Camerounaise déguisées, celles-ci opèrent essentiellement dans les grands hôtels comme Daoula Hotel, Dreamland Hotel. Où sont logés les touristes occidentaux pour la plupart. Pour éviter quant à elles les répressions dans leurs quartiers, des filles musulmanes quittent la rue de 15km pour faire la livraison dans les quartiers populaires. Sorties de chez leurs parents en voile, elles se trouvent en vêtements sexy dans les boites de nuit où elles ne sont pas aussi sages qu’à la maison.
Pendant ces vacances, malgré les aptitudes intellectuelles acquis par ces élèves pendant les périodes de classes, certaines gonzesses font de leur charme un atout efficace pour gagner de l’argent. C’est ce qu’ils appellent « stage de vacances sexuelle » ; afin de mieux préparer sa rentrée scolaire prochaine. Et cela paye plutôt bien. À la fin des vacances, ces cocotes se trouveront avec s un colis vivant au ventre et des maladies sexuellement transmissibles. Les conséquences sont parfois dramatiques.
La part des hommes
Quoi qu’imputée généralement aux femmes, la prostitution n’est pas que féminine. À Garoua, on trouve aussi de beaux qui prêtent leur visité à des grandes dames contre de l’argent. Et tout le monde sait que s’il a des prostituées, c’est parce qu’il y a des clients. Les meilleurs clients sont d’ailleurs parmi des responsables et pères de familles bien respectés et respectables. Le jour et lors des conférences, ces derniers sont les plus éloquents à fustiger les putes les traitants de tous les noms. Mais la nuit, tous les chats sont gris.
Quoi qu’imputée généralement aux femmes, la prostitution n’est pas que féminine. À Garoua, on trouve aussi de beaux qui prêtent leur visité à des grandes dames contre de l’argent. Et tout le monde sait que s’il a des prostituées, c’est parce qu’il y a des clients. Les meilleurs clients sont d’ailleurs parmi des responsables et pères de familles bien respectés et respectables. Le jour et lors des conférences, ces derniers sont les plus éloquents à fustiger les putes les traitants de tous les noms. Mais la nuit, tous les chats sont gris.
Nécessité
ou simple folie?
Pauvre, manque d’emploi, mariage raté, stage de vacance ou problèmes avec les parents… telles les causes déclarées de la prostitution. Cependant, on remarque que nombre de filles deviennent chasseuses de primes par leurs soifs insatiables pour les bien matériels. Elles veulent toujours à la mode pour égaler Venus (la déesse de beauté). Et pour s’octroyer les fringues top modèles, elles s’offrent à tout appétit sexuel lucratif. Ainsi, à mesure que les besoins se créer, la prostitution prend corps chez les femmes. Et plus elle se prostitue, plus la jeune fille efface en elle ce qu’elle a de plus sacré et humain : sa vie et son honneur. Elle devient alors un vulgaire objet de plaisir, une simple gargoulette où n’importe qui peut venir puiser sa part de rafraîchissent.
Pauvre, manque d’emploi, mariage raté, stage de vacance ou problèmes avec les parents… telles les causes déclarées de la prostitution. Cependant, on remarque que nombre de filles deviennent chasseuses de primes par leurs soifs insatiables pour les bien matériels. Elles veulent toujours à la mode pour égaler Venus (la déesse de beauté). Et pour s’octroyer les fringues top modèles, elles s’offrent à tout appétit sexuel lucratif. Ainsi, à mesure que les besoins se créer, la prostitution prend corps chez les femmes. Et plus elle se prostitue, plus la jeune fille efface en elle ce qu’elle a de plus sacré et humain : sa vie et son honneur. Elle devient alors un vulgaire objet de plaisir, une simple gargoulette où n’importe qui peut venir puiser sa part de rafraîchissent.
L’atterrissage forcé
Aller s’éclater au boom, volé au septième ciel toutes les nuits, quel délice ! C’est la belle vie. On oublie la galère des vacances et la vie parait facile. Mais au bout de ces ébats se trouvent souvent de grandes désolations. La prostitution expose notre génération à des maladies dont les conséquences ne sont plus ignorées. « Rien qu’en pesant à ma cousine que j’ai vu mourir du SIDA, je frissonne et je crains d’avoir des cauchemars la nuit » déclare Ngono julienne avant que deux grosses larmes ne viennent hachurer violement ses belles joues.Une minute de silence s’il vous plait. C’est l’heure de penser à tous les êtres chers qui nous ont quitté victimes de cette tragédie. Que leurs âmes reposent en paix. Et si leur cas devait nous servir d'avertissement …
Aller s’éclater au boom, volé au septième ciel toutes les nuits, quel délice ! C’est la belle vie. On oublie la galère des vacances et la vie parait facile. Mais au bout de ces ébats se trouvent souvent de grandes désolations. La prostitution expose notre génération à des maladies dont les conséquences ne sont plus ignorées. « Rien qu’en pesant à ma cousine que j’ai vu mourir du SIDA, je frissonne et je crains d’avoir des cauchemars la nuit » déclare Ngono julienne avant que deux grosses larmes ne viennent hachurer violement ses belles joues.Une minute de silence s’il vous plait. C’est l’heure de penser à tous les êtres chers qui nous ont quitté victimes de cette tragédie. Que leurs âmes reposent en paix. Et si leur cas devait nous servir d'avertissement …
Nikodemus
Waibe Hinsia
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