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dimanche 14 juillet 2013

Énergie domestique à l'Adamaoua



La nature encore généreuse  en cette saison de pluies !

            Contrairement à d'autres régions ou l'accès au bois de chauffe comme énergie domestique est une véritable difficulté dans la Vina ; l'on se plaint pas outre mesure. Toutefois, certaines taxes qui continuent à avoir cours sur cette source d'Énergie commencent à faire des mécontents au sein de la population en cette saison de pluie.

           Dans la région de l'Adamaoua , la population utilise essentiellement pour la plupart le bois de chauffe comme énergie domestique . Même avant que son utilisation ne soit interdite , très peu de gens utilisaient du charbon de bois . « il y a eu des moments ou le charbon entrait et se vendait clandestinement la nuit, mais la répression de la brigade mobile à dissuader ces fournisseurs qui n'en vendent plus » se souvient Mama Sonel. Il y a beaucoup de bois mort , mais il faut aller de plus en plus loin en brousse pour en trouver. Les vendeurs le fournissent à la population dans des pouss-pouss. Sur le marché ; le tas de bois de chauffe se vend entre 200f et 500f . En saison de pluies , le ravitaillement est plus difficile car le bois de chauffe vient par des camions.

               Tiraillées entre les taxes forestières et communales

        Cependant , les fournisseurs se plaignent des taxes forestières et communales. Le bois mort transport » dans un taxi est facturé quelquefois à 250f par les forestiers ; sur la tete il varie entre 3oof et 5oof . L'utilisation du gaz butane est connue à 96% par les étudiants de l'université de Ngaoundéré. Les fabricants de briques cuites se plaignent aussi des taxes exhorbitantes de la mairie. En effet, en plus de la taxe forestière sur le bois de chauffage , ils doivent payer à la mairie ; une taxe selon la dimension du four construit : 5ooof/four de quatre trous, 6000f/tour de six trous. Selon beaucoup de fabricants de briques cuites, si cela se poursuit, ils comptent abandonner leur travail.
       C'est le cas de Mlle Mounira Barkindo du groupement Saare qui achète les briques pour les faire cuire avant de les revendre aux constructeurs des maisons. «  nous fiasons ce dur travail , juste pour notre pitance ; mais il ya trop de tracasseries. Parfois nous payons des taxes à la mairie sans qu'elle nous délivre des quittances » regrette t'ellle. Ce que démentent la communauté urbaine et la mairie de la place.

        La population se plaint aussi de l'interdiction d'elaguer les arbres. » L'arbre à besoin d'etre tailler pour bien répousser ; affirme un habitant .Tous ceux qui veulent élaguer leur arbre peuvent adresser une demande d'autoristaion à l'inspecteur forestier qui la leur délivre gratuitement, fait remarquer l'inspecteur forestier. Par ailleurs , l'arrété ministériel interdissant le défrichage de plus de 50% de surface cultivable ote le sommeil aux agriculteurs en cette période où les pluies torrentielles font leurs rétour .

                                                                             Nikodemus waibe hinsia
        

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