Translate

dimanche 14 juillet 2013

Énergie domestique dans l'Adamaoua : Le bois de chauffe à la base de tout


         L'accès à l'Énergie domestique dans l'Adamaoua demeure un casse tête pour de nombreux ménages en dehors des ressources naturelles , il n'y a pas d'Énergie alternative.

    Que l'on soit à Mbé, Meiganga , Bidjoro dans le canton de Mawi ou partout ailleurs dans l'Adamaoua ; pour faire bouillir la marmite , les ménagères utilisent le bois de chauffe , avec quelques spécificités. Dans la partie insulaire , plus boisée ; les populations accèdent facilement au bois mort. Par contre , dans la sphère citadine , le prix des fagots est un peu cher. A Darang, l'on est approvisionné en bois mort ; surtout par les petits villages des alentours. L'approvisionnement se fait habituellement par les pousseurs et les chasseurs . Les femmes et les enfants livrent les fagots sur leurs têtes quelquefois .

                De nouvelles pratiques répréhensibles

         Selon les explications du délégué régional de l'environnement de l'Adamaoua, M. Joseph Nyongwen , jusqu'à un passé récent les charbonniers s'organisent pour couper abusivement du bois et approvisionner les marchés en charbon. Cette activité illégale à contribué à la déforestation massive de certains espaces poursuit-il. La descente sur le terrain de la brigade de protection de l'environnement et les efforts déployés par la délégation régionale de l'environnement  ; font qu'aujourd'hui il est rare de trouver du charbon sur les marchés. Des échanges avec les populations et autorités ; il est ressorti que l'utilisation du charbon de bois est récente et ne faisait pas partie des habitudes de la région château d'eau du Cameroun. Malgré la batterie répressive mise en branle , fait remarquer certains agents des eaux et forets ; les délinquants s'arrangent à contourner la loi. Des individus véreux enfoncent des clous sur les arbres qui meurent à petit feu. D'autres, par contre ; coupent les bois verts et les trempent dans l'eau pendant un certain temps ; après ; le bois recueilli donne l'aspect d'un arbre mort depuis plus d'une centaine d'année.

                      Pour une alternative durable

            Dans l'arrondissement de Mbé l'accès au fagot est relativement aisé mais dans la Vina, les ménages se plaignent . A cause de l'aridité du sol quelquefois et de l'ensablement accentué, il n'est pas possible de trouver du bois. A défaut du fagot , les populations utilisent « le koppo » ; ce sont les déchets des planches que conservent les menuisiers. «  il nous revient cher, mais en plus , il ne vient pas en quantité suffisante » se plaint Mme Sobe . Des tentatives de vulgarisation de foyers améliorés auprès des groupements de femmes dans la partie septentrionale du pays ont été faites par la délégation régionale de l'environnement . Les bénéficiaires étaient réticents au début mais en ce moment , ils s'accommodent ; révèle ce même délégué de l'environnement . Ceci permettra une gestion plus durable des ressources naturelles.
                                                                              Nikodemus waibe hinsia

Énergie domestique à l'Adamaoua



La nature encore généreuse  en cette saison de pluies !

            Contrairement à d'autres régions ou l'accès au bois de chauffe comme énergie domestique est une véritable difficulté dans la Vina ; l'on se plaint pas outre mesure. Toutefois, certaines taxes qui continuent à avoir cours sur cette source d'Énergie commencent à faire des mécontents au sein de la population en cette saison de pluie.

           Dans la région de l'Adamaoua , la population utilise essentiellement pour la plupart le bois de chauffe comme énergie domestique . Même avant que son utilisation ne soit interdite , très peu de gens utilisaient du charbon de bois . « il y a eu des moments ou le charbon entrait et se vendait clandestinement la nuit, mais la répression de la brigade mobile à dissuader ces fournisseurs qui n'en vendent plus » se souvient Mama Sonel. Il y a beaucoup de bois mort , mais il faut aller de plus en plus loin en brousse pour en trouver. Les vendeurs le fournissent à la population dans des pouss-pouss. Sur le marché ; le tas de bois de chauffe se vend entre 200f et 500f . En saison de pluies , le ravitaillement est plus difficile car le bois de chauffe vient par des camions.

               Tiraillées entre les taxes forestières et communales

        Cependant , les fournisseurs se plaignent des taxes forestières et communales. Le bois mort transport » dans un taxi est facturé quelquefois à 250f par les forestiers ; sur la tete il varie entre 3oof et 5oof . L'utilisation du gaz butane est connue à 96% par les étudiants de l'université de Ngaoundéré. Les fabricants de briques cuites se plaignent aussi des taxes exhorbitantes de la mairie. En effet, en plus de la taxe forestière sur le bois de chauffage , ils doivent payer à la mairie ; une taxe selon la dimension du four construit : 5ooof/four de quatre trous, 6000f/tour de six trous. Selon beaucoup de fabricants de briques cuites, si cela se poursuit, ils comptent abandonner leur travail.
       C'est le cas de Mlle Mounira Barkindo du groupement Saare qui achète les briques pour les faire cuire avant de les revendre aux constructeurs des maisons. «  nous fiasons ce dur travail , juste pour notre pitance ; mais il ya trop de tracasseries. Parfois nous payons des taxes à la mairie sans qu'elle nous délivre des quittances » regrette t'ellle. Ce que démentent la communauté urbaine et la mairie de la place.

        La population se plaint aussi de l'interdiction d'elaguer les arbres. » L'arbre à besoin d'etre tailler pour bien répousser ; affirme un habitant .Tous ceux qui veulent élaguer leur arbre peuvent adresser une demande d'autoristaion à l'inspecteur forestier qui la leur délivre gratuitement, fait remarquer l'inspecteur forestier. Par ailleurs , l'arrété ministériel interdissant le défrichage de plus de 50% de surface cultivable ote le sommeil aux agriculteurs en cette période où les pluies torrentielles font leurs rétour .

                                                                             Nikodemus waibe hinsia
        

vendredi 12 juillet 2013

Des journalistes menacés pendant la collecte de l’information


Salomon Kankili, journaliste au journal Mutations et Adolarc Lamissia du quotidien Le jour ainsi que les autres hommes de média ont été empêché de recueillir des informations en prélude au crash du vol en provenance de Ndjamena. Suite à ces ultimatums ces hommes de média ont repliés chemin sans avoir les informations crédibles sur cet accident d’avion.

La menace repose sur le problème de collecte d’informations dans l’enceinte de l’aéroport de N’Gaoundéré où un avion tchadien a eu le crash. Informé par l’incident, les différents journalistes de l’Adamaoua ont pris d’assaut l’aéroport de N’Gaoundéré pour la bonne source de l’information comme l’exige la déontologie. A leur surprise une unité d'élite des forces spéciales du Cameroun, en charge de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme sur place leur demande de quitter les lieux. Pour eux, les médias privés n’ont pas droit à cette information à part la Crtv (Cameroun radio télévision). Des interdits qui sont passé dans les oreilles sourds ; avec la sourde oreille ; Salomon Kankili continue tout simplement son travail de journaliste. Soudain, il se fait dire encore par un gendarme : « tu n’as aucun droit de filmer ce qui reste de l’hélico tchadien, seule la Cameroon radio and télévision est autorisée ». Surpris par cette réaction le jeune journaliste et ses confrères cherchent à savoir pourquoi ils sont déclarés « persona non grata » sur les lieux. C’est alors que le commandant adjoint du 5ème Bir de l’Adamaoua fait dire au reporter du Messager que c’est sur son instruction que ce gendarme à demander aux journalistes des médias privées de quitter les lieux. Comme personne n’exécutait ses ordres, le commandant passe à tabas Salomon Kankili du journal Mutations. Une menace verbale. «Tu vas regretter si un jour mon nom apparaissait dans vos feuilles de chou-là »Des coups de poings de tout déboire que n’a laisser d’encaisser ce confrère indifférent qui réagissait en même temps que son vis-à-vis. Une mise en scène qui pose l’épineux problème de la place des médias privées au Cameroun, pourquoi privilégié la Crtv et laisser les autres médias privées sous informés ? Toute une série de question autour de cet incident remet en cause la liberté de la presse au Cameroun.
On se rappelle encore, dans le contexte camerounais actuel de la mise en place des instruments juridiques et institutionnels de la démocratie, la presse à un très grand rôle à jouer. « Parce qu’elle doit informer et former l’opinion publique, elle impulse et consolide le débat, la transparence et la tolérance qui forme la pièce angulaire de la démocratie ». Avec l’émergence d’une presse libre et indépendante au Cameroun depuis 1990, les journalistes vont de plus en plus revendiquer la liberté d’écrire et de publier comme un droit absolu aussi bien vis-à-vis des pouvoirs publics que public. Or, ce droit ne saurait être absolu, le journaliste ne peut tout dire ni tout montrer. Il ne doit pas se « retrancher derrière le droit de l’information pour étendre au maximum ses curiosités ». Extrait de Droits de l’homme et liberté de la presse au Cameroun : contribution à l’étude des délits de presse, Joseph Djeukou assistant à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Dschang.
Depuis cet incident, les journalistes de l’Adamaoua vivent avec une peur bleue en attendant que justice soit faite et des éclaircissements sur cette situation.
                                                                                                            Nikodemus waibe hinsia








Ngaoundere : Le fond des nations unies pour la démocratie équipe les Hommes de médias des radios de proximité du Grand-Nord


Le centre de promotion de la femme et de la famille à servi de cadre pendant trois jours, au séminaire de renforcement de capacité. Organisé par change communication en collaboration avec le fond des nations unies pour la démocratie ; les différents animateurs et chefs de stations ont été doté de nouvelle connaissance sur la notion de démocratie.


« Le développement d'une culture démocratique dans les communautés rurales du Cameroun par le biais de la radio » tel est le thème général qui à été au cœur de ce séminaire. Dans le soucis de mieux outiller les radios communautaires , l'organisme Change communication en partenariat avec le fond des nations unies pour la démocratie à éclairé les acteurs sur les principes et les valeurs de la démocratie dans sa localité.
Au total,huit chaines radios ont répondu présent à ce rendez vous ; parmi eux, Radio vie développement de Tcholliré, Tikiri Fm , Fm Demsa, Radio campus Maroua et Ngaoundéré pour ne citer que ceux-ci. Coté exposés, les participants ont été comblés, soit neuf exposés ont constitués le choux gras des Hommes de radio de proximité. En passant par les concepts de base en démocratie qui est le gouvernement par le peuple et pour le peuple. Puis,les interdits en démocratie , le choix des thèmes des émissions interactives et la pièce de théâtre radiophonique et bien d'autres thématiques abordées.
Pour le coordonateur Shifu Ngalla, ce séminaire visait à renforcer les capacités des radios communautaires et rurales en matière de propagation des valeurs et pratiques démocratiques. Celui-ci, étant le désir du fond des nations unies pour la démocratie au travers de l'organisme change communications. Parmi le panel des formateurs des journalistes de la Crtv télé de Yaoundé à l'instart de Mme Talla josephine Mankeu ; réalisatrice Tv et Film, puis Shifu Ngalla expert en communication. L'un des points phare de cette rencontre fut la signature du partenariat entre change communications et les radios communautaires à l'issue de ce séminaire. Toutefois, signalons que l'association régionale des radiodiffuseurs ruraux des promoteurs des valeurs démocratiques à été mis sur pied. Comme coordonateur de ce réseau ; M. Hamoa Toko Robert de Tikiri Fm de Meiganga et le rôle de secrétaire revient à Aymar Awana, responsable de la radio campus de Ngaoundéré, Bombo Bedouang Castor président du reseau de ces radios ommunautaires engagé dans la promotion de la démocratie au grand nord Cameroun.
Au terme de ce séminaire , les participants sont rentrés satisfait d'avoir acquis de nouvelles choses sur la notion et la place primordial dans la société. Parmi ces participants certains nous donne leurs satisfactions. « au sortir de ce séminaire , j'ai appris beaucoup de chose sur les valeurs de la démocratie. Je pense que dès mon rétour je vais mettre en pratique» souligne Abalaw responsable adjoint de la radio la distinction. Pourtant Ornella, animatrice à la radio vie et développement de Tcholliré s'estime heureuse de ne pas avoir effectuer ce déplacement en vain mais fructueux. Pour le coordonateur de Change Communication Shifo Ngalla : «  nous avions fait la prémière phase du travail, la balle est à présent dans le camps des animateurs et chefs de chaine pour la mise en application. Avec le concours de la meilleure radio qui va produire 16 émissions en 8 mois ; ces radios de proximité vont tout simplement se mettre au travail afin de décrocher la lune ».
                                                                          Nikodemus Waibe Hinsia

Style: La mode ou la modification des jeunes dans l’Adamaoua ?


Depuis le début des vacances, le phénomène de la mode ou le style prend de plus en plus une ampleur.. Les jeunes avec un style à la mode de top niveau écument les différentes artères de la place. Point de repère principal l'Hôtel de ville de la région, des tenues qui en disent long. On serait tenté de dire que si des dispositions ne sont pas prises on retrouvera des jeunes en tenue d’Adam dans la rue et des séries de viols seront au rendez vous.

« Qu’elle est belle ta chemise! Merci ». « Toi aussi ton jeans et tes chaussures sont beaux ». Ceci est un dialogue qui se fait quotidiennement entre les jeunes de l’Adamaoua. La phrase « je suis à la mode » est une question d’affirmation de tout un chacun envers son habillement. On entend par mode, ‘’être in’’, c'est-à-dire porter les vêtements chers qui sont arborés par des célébrités. Se mettre à la mode dépend aussi de la région géographique et du climat qui y règne. Dans la région château d'eau du Cameroun, cette mode est marquée par ¾ de pluie et le reste une température ambiante qui va de 230 c à 300c. Cette température est accompagnée d’une fine poussière. Eh bien ! Accommodation oblige.
La course à la mode embarque la majorité des jeunes de deux sexes. Les petits haut-parleurs du lecteur MP3 collés au tympan, poches rabats sur un jeans taille basse délavé, tricot en capuche superposant un tee-shirt ou bien une robe moulante, le virus du look sexy affecte filles et garçons. Sur les artères de certains boulevards et autres rues, les jeunes s’habillent à la Silla bong, Von dutch, Louis Vuitton, Dior, 501.
La liste est longue. La plupart des jeunes cherchent à travers la mode le vouloir ressembler à 50 cent, Usher, Douk Saga, et autres. Ces habits désirés se font rares dans certaines boutiques de la place. Ce qui fait le bonheur des commerçants détaillants qui vendent les friperies. Les habits amples comme les gros pantalons «Bowling» sont d’un autre siècle, démodés. Ce genre d’habits est appelé à faire place à des habits qui tiennent lieu de mode. Pas n’importe laquelle. Mais celle qui est du goût de la nouvelle générat qui permettent aux jeunes de montrer la valeur de leurs différents looks sont les paris ventes, les anniversaires et les ouvertures de bars dancings ou de bistrots. C’est dans ces débits de boisson que ces derniers exhibent le dernier cri de leur mode. Chaque jeune ne cache pas sa galanterie à la vue des belles «go» ou des beaux garçons «chauds lapins», rien qu’avec l’habillement.
Par ailleurs, cette manière de s’habiller desdits « branchés» expose l’intimité du corps à tous les regards même les plus discrets. Il existe parmi ces jeunes, des hommes et des filles qui deviennent esclaves de la mode. Ils portent un tricot quand la chaleur fait 100 degrés à l’ombre ou un débardeur quand le froid fait moins d’un degré. Certains jeunes sont prêts à faire de n’importe quoi pour s’offrir le luxe. Les filles vendent ainsi leurs corps et les garçons volent ou escroquent leurs amis pour être à jour. Si cette mode extravagante paraît aux yeux de certaines personnes comme un accoutrement, pour d’autres, c’est une manière d’être à l’aise par rapport à l’évolution de la vie. Face à cette « fringue mania », le look classique perd de plus en plus sa valeur.
États des lieux de l’habillement des jeunes
Au centre périphérique de la ville, tout le monde trouve son compte. Pour la couche féminine la première tendance est le jeans slim de couleur blanche, noire, grise ou bleue. Cette tendance est assortie des chaussures hautes communément appelle clarabelle. D’autre préfèrent les chaussures d’Abraham (chaussures à cordes très longues remontant vers le tibia). Elles accompagnent ce look d’un t-shirt plus jackets ou d’un t-shirt simple. Pour une deuxième tendance, elles font recours à l’ancienne avec un pagne cousu en quatre pièces. Pour les connaisseurs, les tendances se classent comme suit : habillement de Dj ARAFAT (supra au pied, demie -saison ou slim ou encore pantalon ZOROPOTO, un t-shirt et blouson). Un habillement ‘’respo’’ (chemise cintrée et enfilée dans un pantalon qui lui-même se trouve au-dessus d’une Pointinini ou la Présidentielle. L’autre tendance c’est la classe. La couche masculine quant à elle est costumée, cravaté, chuinté et parfumé avec une mallette en main. La région l’oblige. Pour les traditionalistes, c’est le jompa ou le boubou qui fait l’affaire accompagne d’un samaras ou d’une pointinini. Pour les plus âgées ayant dépassé la fleur de l'age , la bienséance est au rendez-vous. Habillement responsable c'est-à-dire costume ou GANDOURAS avec au pied la Pointinini spécial enseignant (50000f au moins). C’est aussi un tailleur marron ou noir qui ferra ressortir leur beauté manéquaine . L’habillement sénégalais n’en est pas du reste. En matière de coiffure, le coiffeur se plie, pour les garçons, aux exigences du 3 étages, 2 étages la John cena la lexluthor ou la Barthez, la crête de balotelli, les rastas de bob Marley et enfin l’afro de Samuel Eto'o en CAN 2008. Pour les filles, ce sont les chignons, les rastas, le repassage des cheveux, la coiffure de Chantal B.et les rallonges. Ha ! Constat, ils sont tous(tes) beaux et belles. Interrogé, la plupart souligne être à la marche de la mode. C'est le cas de Jeanine : «  nous ne sommes plus dans les années 1960, il faut innover ; on ne saurait continuer avec les vieilleries de nos paters et maters ». Même réaction de la part de Tchatcha Rodrigue : «  si quelqu'un reste dans la tendance du passé ; les amis vont se moquer de lui. Il est évident d'être au top niveau avec la mode avec la copie des stars dans son pèle mêle».
Quelquefois, les DVD et VCD en fait des victimes : «  nous enregistrons des cas de viols ces derniers temps, surtout que nous savons que la plupart de ces jeunes sont déjà en vacance ; bienvenue à l’oisiveté. Ces jeunes doivent s'habiller décemment pour ne pas être la cible des violeurs » interpelle le Dr. Fouelefack de l'hôpital régional de l'Adamaoua. Pourtant, il y en a encore qui résistent et optent pour un mélange original mêlant le traditionnel au moderne.


                                                                                Nikodemus Waibe Hinsia















































SANTE : Le secrétaire d’Etat au ministère de la santé publique en visite dans l’Adamaoua


Il était question pour ce dernier ; de concert avec le corps de la santé publique de l’Adamaoua ; de faire le point sur la situation épidémiologique précaire qui prévaut dans cette partie du pays en cette saison de pluie. Un séjour qui à permis à l’hôte de recenser les risques de propagation de diverses maladies.

La salle de réunion des services du gouverneur de la région de l’Adamaoua a servi de cadre il ya quelques jours à la tenue d’une concertation sur la surveillance épidémiologique transfrontalière. Dans son allocution, le chargé des pandémies et des épidémies à souligné le pourcentage de la population vacciner dans partie septentrionale « En ce qui concerne les vaccinations dans les zones frontalières, 110% de population camerounaise ont été vaccinées, et nous avons prévu d’aller au-delà des frontières pour vacciner les populations nigérianes, et aussi centrafricaines pour éviter les surprises désagréables » a mentionné  Alim Garga Hayatou.
Une interpellation qui à donner la latitude au gouverneur de la région château d’eau de faire état de lieu des réfugiées accueillies par l’Adamaoua suite à l’affaire Boko Haram : « …On dénombre à ce jour, 3465 réfugiés de ce pays qui sont installés dans 52 sites répartis dans 33 villages des départements du Mbéré et de la Vina.». Des recasements, des dispositions pratique sur le plan sanitaire pour assurer le bien être de ces réfugiés ont été mis sur pied par les équipes sanitaires sur place à souligner ce dernier .Un effectif pléthorique qui à susciter au représentant du No 1 de la santé publique des interrogations sur les conditions d’hébergements de ces réfugiées surtout en ce qui concerne les épidémies qui battent leurs pleins. Pour le Dr Hamadicko Harouna, délégué régional de la santé : «  La saison pluvieuse, est un risque lié à la résurgence de l’épidémie de choléra qui est loin d’être atteint, les risques de propagation des maladies telles que la poliomyélite, la rougeole, fièvre jaune, la méningite ont été endigués grâce aux Journées Locales de Vaccination qui ont permis de couvrir les districts de santé tels que Banyo, Bankim, Tignère, Kontcha , Meiganga et Djohong ; actuellement on peut s’estimer un peu soulagé ». Néanmoins parmi les difficultés rencontrées une série à été soumis à l’appréciation du secrétaire d’état au ministère de la santé publique. Ainsi, on a le manque de matériels roulants, les moyens de communication s’avèrent en dent de scie, certains accès dans des zones de districts de santé constituent de véritables entraves pour la conduite des opérations de vaccinations dans les localités frontalières et la prise en charge des réfugiés. Pour son excellence Alim Garga Hayatou sa présence à N’Gaoundéré vient à point nommé, les différents problèmes soulignés seront transmis à qui de droit et dans les prochains jours avenirs ils connaitront un dénouement heureux.
Toutefois, le Haut commissariat auprès des réfugiés à été remercié pour son aide de 250000000f qui à servi pour la construction de quelques centres de santé et la lutte contre les épidémies qui battent leurs pleins dans cette partie du pays.


Nikodemus Waibe Hinsia

NGAOUNDERE : Pas de texte spécifiques sur l’avortement !


Me ETONDE EKWE SAMUEL, chef SAAF, greffier principal auprès du tribunal de première instance de MEIGANGA nous explique .


Qu’est- ce que l’avortement ?

Bien qu’il n’existe pas de loi, on peut, à la lumière de la religion, avancer qu’il y a ‘’avortement’’ chaque fois que par un procédé artificiel quelconque, la grossesse se trouve interrompue, peu importe l’âge de la grossesse, peu importe les moyens employés ; l’intention coupable doit être caractérisée.
Existe- t-il une loi sur l’avortement ?

Aucune. Pas de textes spécifiques sur l’avortement. Le législateur, par le biais du code pénal stipule uniquement que l’avortement est une infraction pénale passible au terme de l’article 337(1), d’un emprisonnement de 15 jours à 01 an et d’une amende allant de 5000 à 200.000 ou l’une de ces peines seulement.
Quelle loi existe-t-il pour les coupables d’avortement ?

L’article 337 du code pénal punit les auteurs et complices dans les dispositions suivantes :
*Alinéa 2 : est punit d’un emprisonnement de 01 à 05 ans et d’une amende de 100.000 à 200.000 FCFA, celui qui, même sans son consentement procure l’avortement a une femme.
*Alinéa 3 : les peines de l’alinéa 2 sont doubles :
a) à l’encontre de toutes personnes qui se livre habituellement a des avortements
b) à l’encontre d’une personne qui exerce une profession médicale ou en relation avec cette profession
*Alinéa 4 : la fermeture du local professionnel et l’interdiction d’exercer la profession peuvent également être ordonnées dans les conditions prévues par la loi. Le non-respect de cette interdiction fait l’objet d’un emprisonnement d’une durée de 06 mois à 02 ans au plus et d’une amende de 1.000.000cfa ou de l’une de ces deux peines.
En dehors de l’interruption volontaire de grossesse(IVG) qui est tolérée par la loi pour des soins thérapeutiques, c’est- à- dire lorsque la grossesse menace la survie de la femme ou lorsqu’il y en a viol (prouve).Il y a pas de texte, je le disais tantôt, spécifique sur l’avortement.

Un dernier mot à ceux qui ont encore cet envie d'avorter ?

Je dirais que l'avortement n'est pas bien , en le faisant on peut perdre la vie du fœtus et de celle qui subit. Il faut le dialogue entre les partenaires , les parents des jeunes filles doivent les comprendre. Les centres de promotion de la femme et de la famille sont en l'écoute de ces filles, les centres sociaux n'en parlons plus. En fait toutes les dispositions sont justes à coté des ces victimes , il suffit à ces personnes de se rapprocher.

                                               Propos recueillis par Nikodemus waibe Hinsia

NGAOUNDERE : Les cop's de Dang en particulier et la ville de Ngaoundéré en général sevré du jus électrique

-->
       Une semaine aujourd'hui que le village de Dang et la ville de Ngaoundéré sombre dans le noir. Des coupures d'électricité intempestives sont au rendez-vous pendant que ces étudiants sont en plein période des examens de fin du second semestre. Les travaux en entreprise avancent en dent de scie à cause de ce moment de trêve.

    «  je ne suis pas au courant d'une coupure d'electricité mais je vais demander à mes agents si c'est le cas on va voir ce qu'on pourra faire patientez ...» voici l'element de réponse donné par un cadre à l'Aes Sonel de la ville de Ngaoundéré joint par téléphone. Difficile de l'admettre mais c'est bien la réalité des faits, pourtant la population de Dang vit un calvaire dans son quotidien depuis quelques jours avec une série coupures d'electricité fréquente et intempestive. En effet, tout à débuter avec des communiqués-radios signalant la coupure de 7h à 16h puis ces communiqués ont cesser. Le pire à donc démarrer avec des nuits dans l'obscurité, comme si cela ne suffisait; pas il arrive des jours où aucune goutte d'eau ne coule des robinets de la Camwater dans ce village universitaire. 
 
       A Dang , les étudiants n'ont plus que les yeux pour pleurer ; ils ne savent plus à quel sein se vouer. Pour la plupart , ils sont en plein examen de fin du second semestre raison de plus pour se plaindre si on n'est pas à jour dans la lecture de ses unités de valeur. «  vraiment , nous sommes pénalisées par l'Aes Sonel ,nous jurons que si on revient au rattrapage la représentation de la sonel aura à faire à nous. Imaginez-vous même , perdre une année à cause des sottises de l'absence du courant électrique »s'exprime avec un ton assez élévé Yamma Lucien, étudiant en master I droit privée. Dans les mini-cités et les habitations des artères de l'adamaoua ont fait recours aux bougies, les lampes tempêtes sont ressuscités . Sur le marché, les commerçants des torches font une bonne affaire c'est le cas de Moussa Danladji : «  je dis merci à Dieu et à l'Aes sonel pour les clients qui viennent massivement acheter la torche ». On serait tenter d'être d'un commun accord avec cette adage qui dit « le malheur des uns fait le bonheur des autres ».

        Coté dégâts matériels, la société d'électricité du Cameroun fait plusieurs victimes. Des ampoules grillées, des ordinateurs portables ou mobiles détruits, décomposition des poissons et produits alimentaires chez les commerçants. On assiste à des agressions, vols et viols dans les mini-cités et sur le village ; les sans la loi sont à la merci de l'obscurité . Impuissantes, les autorités administratives et politiques de la ville , une fois n'est pas coutume dans ce village de Dang partage ce calvaire , équitablement avec le reste de la population . Tous se retrouvent à la recherche d'une torche, des bougies et les plus nantis font recours à la location des groupes électrogènes pour remédier à la situation nébuleuse. En attendant le retour définitif et sans coupure du fameux courant électrique chacun fait avec son moyen de bord.

                                                                        Nikodemus Waibe Hinsia


ADAMAOUA: L'AMOUR ACADEMIQUE EN PRIME


L’école n’est pas seulement un creuset où l’on vient puiser le savoir. C’est aussi un lieu de rencontres galantes où les jeunes apprennent à leur façon à s’aimer : d’où le phénomène de l’amour académique.
Sur le campus universitaire de DANG , il n’est pas rare de voir des tourtereaux à l’ombre des arbres, sur les bancs de la cour, dans les cafés…Ils se surnomment Roméo et juliette , Ricardo et Rosa, Marco et Rose etc. des noms des stars du cinéma. Certes, tout garçon qui est en compagnie d’une fille n’est pas forcement son «mec», mais tout garçon et une fille rencontrés ne sont pas toujours de simples camarades non plus. Tout commence souvent par une lettre d’amour, des intermédiaires filles ou garçons, ou, pour des rodés de la tchatche, par un tête à tête pendant la pause ou la fin de cours. Et voila un amour qui naît pour ne pas dire une amourette. La grande partie des relations filles-garcons commence ainsi sur le campus pour parfois s’approfondir au quartier ou dans les mini-cités. Certains jeunes recherchent ce genre de relation juste pour faire comme les autres, histoire de ne pas être «out». D’autres font des relations «rentables» avec des étudiants qui ont du fric plein les  poches ou  des connaissance pleines le crâne. Pour d’autres c’est quand même un véritable amour qui les pousse à aller vers le sexe opposé.  « C’est à l'université qu'on s'est rencontré » . Et comme la chèvre broute là où elle est attachée, les enseignants entrent aussi dans la danse à leur manière de faire comme au cinéma. Les causes de cet amour dit scolaire qui pousse comme des mauvaises herbes sont nombreuses : Les vidéo clubs implanter dans les mini-citées offrent des images polluées du sexe, d’amour facile et idéal. La télévision diffuse des feuilletons sensationnels qui font rêver ces jeunes.
Ces deniers s'identifient à ceux qu’ils voient à l’écran. Les lectures de certains romans-photos, des journaux de passion tels que « Entre nous jeunes », « 100 pour cent jeunes », « la voix des jeunes  », « KWEN » … offrent des rubriques « Spécial Amour » qui mettent des jeunes en scène à travers des histoires très sensuelles. A cela on peut ajouter des revues pornographiques trouvées parfois dans les sacs des étudiants . Les jeunes résistent rarement à la tentation « d’essayer ». De même, malgré le port des habits descents imposés dans les universités, certaines filles s’arrangent toujours à « provoquer » les garçons par leur accoutrement. D’autre jeunes se disent trop casernés par leurs parents pendant les études secondaires voilà pourquoi faut en profiter au maximum , alors l’université devient leur lieu de « détente ».
Alors, bonjour les problèmes !
D’après le rapport alarmant de l’ONU/SIDA, la majorité des personnes infectées par le virus du SIDA sont de jeunes de 18 à 25 ans. Où trouve-t-on ces jeunes? N’est ce pas dans les universités et établissement secondaires Le phénomène de l’amour académique ne cesse de faire de ravage. Les grossesses indésirées se multiplient obligeant plus souvent les concernés à quitter le banc des amphis ou à penser à l’avortement clandestins. Le 20juin dernier, une étudiante de 18 ans a trouvé la mort au village de Dang après avalé des comprimés pour tenter d’avorter. Il n’y a longtemps, deux autres jeunes filles sont passées déposées leurs fœtus dans la poubelle. N. Florence, a abandonné les études quitté le banc à cause d’une grosse : « J’avais honte devant mes camarades, c’est pourquoi j’ai quitté le campus universitaire. Mon copain s’est enfuit et mon père ne voulait pas s’occuper de moi et mon enfant qu’il traite de bâtard».  Florence est coiffeuse dans un salon de la place vend . Alain, étudiant en IIIe année a été interpellé au début de l’année pour avoir encouragé sa copine à avorter. Cette dernière a payé de sa vie et le jeune homme croupit en prison où il risque de ne pas passer sa licence. Dans le campus de Dang , il est fréquent de surprendre des jeunes  cachés derrière les blogs et amphis , dans les toilettes entrain de causer  en couples. Les bagarres entre les filles pour des garçons et vice versa sont aussi fréquentes entre les étudiants . Tout cela prouve combien l’amour fait des dégâts. Le pire de tout cela, c’est que le SIDA en profite pour gagner du terrain
                                                                 Nikodemus Waibe Hinsia

LA PROSTITUTION ATTIRE A GAROUA



La Prostitution attire à Garoua

              Du sexe contre de l’argent ou autres avantages, la prostitution n’est pas un phénomène nouveau, mais par ce temps qui court à l’envers, cette pratique devient non seulement avilissante mais aussi et surtout dangereuse. À Garoua elle prend une ampleur de plus en plus inquiétante et se manifeste de diverses manières suivant les endroits. Aux Quartiers camp sister et Nkol-bives par exemple, les prostituées ont parfois moins de 16 ans surtout en cette période de vacances.


Visite guidée…
Peau dépigmentée, cheveux multicolores et rondeurs en relief, les « go » que vous voyez là-bas sur l’avenue du petit marché sont des filles de joie. Elles se livrent aux rapports sexuels pour gagner de l’argent. C’est leur métier.  Dans les quartiers populaires comme Nkol-bives, camp sic roumde, Yelwa et, des belles demoiselles vivent en bande de cinq à six par chambre. Habillées souvent de manière à faire pisser un prêtre elles se rendent dans les bars, night-clubs et autres lieux chauds pour vendre leur « article ». Douées pour la « provoc », elles ne ratent presque jamais leurs cibles. Une prostituée peut même gagner en moyenne trois clients par jour. Au quartier Yelwa, un groupe de femmes embauchent un « efféminé » (un jeune homme femmelette) pour chercher des hommes à trique solide. Après une bonne pêche, le jeune homme est aussi bien payé. C’est ainsi qu’il gagne son pain. Pourtant au camp sic, des jeunes filles en situations difficiles sont hébergées gratuitement par un genre de tantines très gentilles. Elles sont logées, nourries et bien vêtues. C’est bien généreux. Mais en contre partie, ces demoiselles sont louées comme des juments à des cavaliers en quête de loisir. Ces soi-disant tantines transforment leurs domiciles en maisons de passe pour s’enrichir : le proxénétisme, c’est leur source de revenus.
Au centre ville, on trouve de vraies «  nana » (Prostituées de haut niveau). Étrangères ou Camerounaise déguisées, celles-ci opèrent essentiellement dans les grands hôtels comme Daoula Hotel, Dreamland Hotel. Où sont logés les touristes occidentaux pour la plupart. Pour éviter quant à elles les répressions dans leurs quartiers, des filles musulmanes quittent la rue de 15km pour faire la livraison dans les quartiers populaires. Sorties de chez leurs parents en voile, elles se trouvent en vêtements sexy  dans les boites de nuit où elles ne sont pas aussi sages qu’à la maison.
Pendant ces vacances, malgré les aptitudes intellectuelles acquis par ces élèves pendant les périodes de classes, certaines gonzesses font de leur charme un atout efficace pour gagner de l’argent.  C’est ce qu’ils appellent « stage de vacances sexuelle » ; afin de mieux préparer sa rentrée scolaire prochaine. Et cela paye plutôt bien. À la fin des vacances, ces cocotes se trouveront avec s un colis vivant au ventre et des maladies sexuellement transmissibles. Les conséquences sont parfois dramatiques.
La part des hommes
Quoi qu’imputée généralement aux femmes, la prostitution n’est pas que féminine. À Garoua, on trouve aussi de beaux qui prêtent leur visité à des grandes dames contre de l’argent. Et tout le monde sait que s’il a des prostituées, c’est parce qu’il y a des clients. Les meilleurs clients sont d’ailleurs parmi des responsables et pères de familles bien respectés et respectables. Le jour et lors des conférences, ces derniers sont les plus éloquents à fustiger les putes les traitants de tous les noms. Mais la nuit, tous les chats sont gris.
Nécessité ou simple folie?
Pauvre, manque d’emploi, mariage raté, stage de vacance ou problèmes avec les parents… telles les causes déclarées de la prostitution. Cependant, on remarque que nombre de filles deviennent chasseuses de primes par leurs soifs insatiables pour les bien matériels. Elles veulent toujours à la mode pour égaler Venus (la déesse de beauté). Et pour s’octroyer les fringues top modèles, elles s’offrent à tout appétit sexuel lucratif. Ainsi, à mesure que les besoins se créer, la prostitution prend corps chez les femmes. Et plus elle se prostitue, plus la jeune fille efface en elle ce qu’elle a de plus sacré et humain : sa vie et son honneur. Elle devient alors un vulgaire objet de plaisir, une simple gargoulette où n’importe qui peut venir puiser sa part de rafraîchissent.
L’atterrissage forcé
Aller s’éclater au boom, volé au septième ciel toutes les nuits, quel délice ! C’est la belle vie. On oublie la galère des vacances et la vie parait facile. Mais au bout de ces ébats se trouvent souvent de grandes désolations. La prostitution expose notre génération à des maladies dont les conséquences ne sont plus ignorées. « Rien qu’en pesant à ma cousine que j’ai vu mourir du SIDA, je frissonne et je crains d’avoir des cauchemars la nuit » déclare Ngono julienne avant que deux grosses larmes ne viennent hachurer violement ses belles joues.Une minute de silence s’il vous plait. C’est l’heure de penser à tous les êtres chers qui nous ont quitté victimes de cette tragédie. Que leurs âmes reposent en paix. Et si leur cas devait nous servir d'avertissement 


Nikodemus Waibe Hinsia




























































RETROUVEZ L'ACTUALITE EN TEMPS REEL DU GRAND NORD

NORD, EXTREME-NORD, ADAMAOUA