moto taximen |
Le
1er juillet dernier les conducteurs de taxi et moto-taxi sont entrés
en grève à travers l'augmentation du prix de transport d'un client
. En gros, ils protestent contre la décision visant à augmenter le
prix de carburant. Cette décision visant pourtant à augmenter le
salaire des fonctionnaires avec le gain qui émane. De son côté, le
gouvernement tente de trouver une solution mais en attendant, c’est
la queue devant les stations qui n'ont plus l'affluence comme avant
tous se détournent au profit du zoua zoua. Les points de vente du
zoua zoua poussent comme des champignons.
La file
d’attente est la même partout : très longue. Pour mettre
quelques litres dans le réservoir de sa voiture, il faut des heures
voir une journée entière. Du coup, tout le secteur est affecté car
la circulation est complètement paralysée. La plupart des
chauffeurs de taxi et de bus préfèrent garer les véhicules dans
l’espoir qu’une solution rapide soit trouvée pour que la
circulation reprenne son cours normal. C’est également le souhait
de nombreuses familles qui, n’ayant pas d’électricité comme
tout le monde, mettent chaque soir quelque litres d’essence dans le
groupe électrogène pour regarder le journal télévisé mais aussi
permettre à leurs enfants de voir leurs dessins animés. Mais comme
toute crise, celle-ci profite bien à certain tels que les voraces
aux gains illicites. Pendant que la population souffre, les
spéculateurs se réjouissent. Le litre d’essence ou de gasoil peut
se négocier, selon les endroits . Heureusement, à l’issue
de la rencontre qui eu lieu aujourd’hui entre le président du
syndicat Dairou , un compromis a été trouvé et les chauffeurs
reprendront ont décidé augmenter de 10 % le prix du transport
des clients. « les conducteurs de moto-taxi et taxi ont
exprimés leurs mécontentement en décrétant une grève, pendant
trois heures ils ont refusé de porter les clients si rien n'est
faite haussant aussi le prix du transport. Après une entente au
niveau de la mairie de Ngaoundéré 2e on n'a pas pu s'entendre !
Beaucoup n'ont pas accepter la note du gouverneur interpellant les
concernés à ne pas hausser les prix contre une sanction»
Sur
la nationale no1 conduisant à Dang, belle bourgade universitaire et
bientôt, aller faire des courses en ville revient à 350F-400F au
lieu de 250F. Après le lancement de taximen, c'est au tour des
moto-taxis, d'augmenter le prix du transport , à quelques jours
seulement des départs en vacances des étudiants de l'université de
Ngaoundéré situé à 15km. Les étudiants qui protestent contre les
moyens insuffisants dégagés par le nouveau plan de transport sont
mis de coté par les conducteurs de taxis. « vraiment nous
sommes dépassés, tout va mal ; pour aller en ville si on a pas
1000F c'est pas possible de se déplacer » psalmodie Celine
Wawa, étudiante à l'université de Ngaoundéré . Toutefois,
signalons qu'un autre mouvement, lié à une autre
réforme initiée par les syndicalistes , menace aussi les
transports. C'est celui des attaquants . Ceux-ci protestent contre la
hausse du prix du précieux liquide qui touche les conditions de son
obtention précieux qu'il soit il. Les contrôles de prix risquerait
être confiés à des sociétés privées si on ne fait pas
attention. Rapproché du délégué régional du transport , aucune
déclaration n'est à faire pour l'instant l'ordre viendra d'en haut.
Les syndicats redoutent à terme une privatisation pure et simple du
dispositif et demandent l'annulation de la hausse des prix .Déjà,
fin juin , début juillet des opérations escargots avaient été
organisées en région sans commentaire. Quant à la durée de cette
riposte ; elle est indéterminée celle-ci pourra être levée
quand la hausse des prix va revenir au galop.
Source journal La Météo Nikodemus waibe
Hinsia
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