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vendredi 4 juillet 2014

Société : La grève des conducteurs de taxi et moto-taxi rend la circulation difficile à Ngaoundéré

moto taximen

              Le 1er juillet dernier les conducteurs de taxi et moto-taxi sont entrés en grève à travers l'augmentation du prix de transport d'un client . En gros, ils protestent contre la décision visant à augmenter le prix de carburant. Cette décision visant pourtant à augmenter le salaire des fonctionnaires avec le gain qui émane. De son côté, le gouvernement tente de trouver une solution mais en attendant, c’est la queue devant les stations qui n'ont plus l'affluence comme avant tous se détournent au profit du zoua zoua. Les points de vente du zoua zoua poussent comme des champignons.
        La file d’attente est la même partout : très longue. Pour mettre quelques litres dans le réservoir de sa voiture, il faut des heures voir une journée entière. Du coup, tout le secteur est affecté car la circulation est complètement paralysée. La plupart des chauffeurs de taxi et de bus préfèrent garer les véhicules dans l’espoir qu’une solution rapide soit trouvée pour que la circulation reprenne son cours normal. C’est également le souhait de nombreuses familles qui, n’ayant pas d’électricité comme tout le monde, mettent chaque soir quelque litres d’essence dans le groupe électrogène pour regarder le journal télévisé mais aussi permettre à leurs enfants de voir leurs dessins animés. Mais comme toute crise, celle-ci profite bien à certain tels que les voraces aux gains illicites. Pendant que la population souffre, les spéculateurs se réjouissent. Le litre d’essence ou de gasoil peut se négocier, selon les endroits  . Heureusement, à l’issue de la rencontre qui eu lieu aujourd’hui entre le président du syndicat Dairou , un compromis a été trouvé et les chauffeurs reprendront ont décidé augmenter de 10 % le prix du transport des clients. « les conducteurs de moto-taxi et taxi ont exprimés leurs mécontentement en décrétant une grève, pendant trois heures ils ont refusé de porter les clients si rien n'est faite haussant aussi le prix du transport. Après une entente au niveau de la mairie de Ngaoundéré 2e on n'a pas pu s'entendre ! Beaucoup n'ont pas accepter la note du gouverneur interpellant les concernés à ne pas hausser les prix contre une sanction»
       Sur la nationale no1 conduisant à Dang, belle bourgade universitaire et bientôt, aller faire des courses en ville revient à 350F-400F au lieu de 250F. Après le lancement de taximen, c'est au tour des moto-taxis, d'augmenter le prix du transport , à quelques jours seulement des départs en vacances des étudiants de l'université de Ngaoundéré situé à 15km. Les étudiants qui protestent contre les moyens insuffisants dégagés par le nouveau plan de transport sont mis de coté par les conducteurs de taxis. «  vraiment nous sommes dépassés, tout va mal ; pour aller en ville si on a pas 1000F c'est pas possible de se déplacer » psalmodie Celine Wawa, étudiante à l'université de Ngaoundéré . Toutefois, signalons qu'un autre mouvement, lié à une autre réforme initiée par les syndicalistes , menace aussi les transports. C'est celui des attaquants . Ceux-ci protestent contre la hausse du prix du précieux liquide qui touche les conditions de son obtention précieux qu'il soit il. Les contrôles de prix risquerait être confiés à des sociétés privées si on ne fait pas attention. Rapproché du délégué régional du transport , aucune déclaration n'est à faire pour l'instant l'ordre viendra d'en haut. Les syndicats redoutent à terme une privatisation pure et simple du dispositif et demandent l'annulation de la hausse des prix .Déjà, fin juin , début juillet des opérations escargots avaient été organisées en région sans commentaire. Quant à la durée de cette riposte ; elle est indéterminée celle-ci pourra être levée quand la hausse des prix va revenir au galop.
                             Source journal La Météo Nikodemus waibe Hinsia

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