Le cercle des promoteurs et de la scolarisation et de la santé(Ceprossa) a organisé un atelier de formation des jeunes de deux jours dans le but de combattre le paludisme et le vih-sida dans l’Adamaoua. Les membres de la société civile « Ceprossa » ont marqué un temps d’arrêt ,la semaine dernière pour voir dans quelle mesure contrecarrer les maladies dévastatrices au Cameroun et en particulier dans la région de l’Adamaoua où le chiffre des victimes s’accroit au fil des jours. Pour l’heure, la région château d’eau du Cameroun, enregistre au sein de sa communauté un nombre élevé des cas de décès liés à vih-sida et au paludisme. Et ce, malgré les croisades engagées sur le terrain par les pouvoirs publics. Selon les responsables de Ceprossa, Le vih-sida et le paludisme demeurent pour l’instant un problème serieux à cause de l’inaccessibilité au soin et la sous scolarisation de la population. " Nous essayerons de sensibiliser le plus grand nombre qu’il soit, appeler ici les ambassadeurs qui vont porter le message vers la population restées dans les zones les plus reculées. C’est une nécessité pournous d’interpeller l’ensemble de la communauté à prendre au serieux les problèmes liés au paludisme et à vih-sida". Rassure Denis djouldé, président de la Ceprossa
Dans le souci de renforcer les capacités des populations camerounaises en matière de santé publique afin d’aboutir à l’amélioration de leurs conditions sanitaires, l’association a au cours de cet atelier formé, 25 jeunes et associations sur le volet, prévention, sensibilisation, redynamisation des comités de lutte contre le sida et le paludisme, avec pour partenaire , le ministère de la santé publique. Les questions essentielles ont été abordées, pour la redynamisation des comités de lutte existants dans les zones d’intervention et le renforcement des compétences humaines des associations identifiées. « En ma qualité d’intervenant de la société civile, il faut mettre l’accent sur la recherche en favorisant la médecine traditionnelle, ainsi on pourrait mettre la recherche aux services de la maladie pour que l’efficacité suive. Aujourd’hui on est tenté de se demander si la stigmatisation a disparu au sein de la population, à mon avis il faut une refonte du comité de lutte contre le sida » estime Aboubakar, de l’Ong réseau urbain des habitants. Les assises organisées par Ceprossa au centre de promotion de la femme et de la famille pendant deux jours, ont débouché sur la remise des attestations aux participants.
Nikodemus waibe Hinsia
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