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lundi 14 juillet 2014

LE DROIT DE REPONSE DE SAMUEL ETO'O FILS AU JOURNAL LA METO


                                                             A
                                MONSIEUR DIEUDONNE MVENG
           DIRECTEUR DE PUBLICATION DU JOURNAL LA « METEO » -YAOUNDE
                                        Monsieur le Directeur de Publication,
Monsieur Samuel ETO’O Fils demeurant en Angleterre, ayant pour conseil Me ELAME BONNY Privat, Avocat au Barreau du Cameroun BP. : 11691, Tél. : 99 91 80 74 Yaoundé, porte à votre attention ce qui suit :
        Qu’à la Une de votre journal N°600 paru le 09 Juin 2014, vous avez rédigé en caractères très apparents : « Scandale. Samuel ETO’O séquestre sa copine ».
Conformément à la loi N°90/052 du 19 Décembre 1990 portant Liberté de Communication Sociale, en son Article 53, Monsieur Samuel ETO’O Fils tient à clarifier les faits inexactement rapportés par votre Journal.
Mon client confirme bel et bien avoir déposé plainte au Parquet d’instance de Yaoundé Centre Administratif contre dame KOAH Hélène Nathalie pour les faits d’abus de confiance.
Que d’ailleurs cette plainte est toujours en instruction devant les autorités Judiciaires compétentes.
Qu’il semble judicieux d’indiquer que votre article qui brille par la prolifération de termes outrageants contre la personne de Monsieur ET’O Fils étale également au grand jour votre mépris de la vie privée de ce dernier ainsi que du pouvoir judiciaire de notre pays. Que vos propos sont essentiellement diffamatoires et injurieux.
En effet, par ma plume, Monsieur Samuel ETO’O Fils réitère avec véhémence n’avoir jamais séquestré qui que ce soit s’agissant d’une infraction contre la sûreté de la personne, la séquestration est une atteinte à la liberté physique celle-ci étant de la compétence exclusive des Tribunaux Judiciaires. 
Que pourtant en des termes à peine voilés vous faites le reproche à Monsieur Samuel ETO’O Fils d’avoir séquestré dame KOAH Hélène Nathalie sans pouvoir apporter la moindre preuve de vos allégations.
Qu’elle a été interpelée par les autorités compétentes puis conduite au Commissariat du 2éme Arrondissement dans le cadre de la procédure ouverte contre elle. Que ceci a été fait en toute légalité.
Qu’en plus comme éléments constitutifs de cette infraction, il y a l’arrestation, la détention et surtout l’illégalité de la détention toute chose qui suppose l’absence d’ordre ou de permission de l’autorité compétente.
Que le fait dans votre journal d’exhiber les faits sous forme dubitative ou par insinuation ne vous exonère pas de la responsabilité pénale encourue. Car votre article est de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération de Monsieur Samuel ETO’O qui pense par ailleurs avoir droit à un procès juste et équitable. Qu’il n’est pas superfétatoire de rappeler que dans cette affaire mon client reste la victime.
A la lecture de votre article vous attribuez à monsieur Samuel ETO’O Fils la paternité des faits inexacts sans doute dans l’intention de nuire à ce dernier. Lorsque l’auteur affirme : ‘… de la part de sa copine qu’il qualifie de : ‘‘jouet de luxe’’.Qu’à la suite de cette campagne de dénigrement mon client tient toutefois à préciser que les sommes réclamées à dame KOAH lui ont été remises à des fins autres que celles avancées. Permettez – moi de vous dire que le Cameroun est un Etat de droit que la justice est une Institution sérieuse qui ne saurait être sous les ordres de qui que ce soit encore moins sous ceux de monsieur Samuel ETO’O Fils simple justiciable qui ne demande qu’à se faire rendre justice.
Qu’à ce propos le Préambule de la Constitution de la République du Cameroun dispose que ‘‘la loi assure à tous les hommes le droit de se faire rendre justice’’.
Qu’à  la lecture de ce texte d’ordre public, il en ressort que : ‘‘nul n’a le droit de se rendre justice’’. C’est dans cette optique que mon client a saisi la justice.
Concernant les menaces de viol et de mort dont aurait été victime dame KOAH, Monsieur Samuel ETO’O Fils n’est ni de près ni de loin concerné dans cette affaire. A l’heure où l’équipe Fanion de FOOTBALL du Cameroun entame la phase finale du Mondial qui se jouera au BRESIL d’ici quelques jours, cette campagne de médisance a pour seul but de déconcentrer et de déstabiliser son Capitaine.
Par la présente Monsieur Samuel ETO’O Fils précise être un citoyen à part entière qui réclame que justice lui soit rendue.
Tout en vous priant de faire preuve de beaucoup de professionnalisme dans l’avenir, je sollicite l’application stricte de l’Article 53 de la Loi précitée avec toutes ses conséquences de droit.
Cordialement votre.
Yaoundé le 10 Juin 2014
                                      Note de la rédaction
Nous accusons réception de votre droit de réponse. Et saluons la promptitude avec laquelle vous réagissez. Votre correspondance confirme au moins qu’il existe un conflit entre Hélène Nathalie Koah et votre client, Samuel Eto’o Fils. D’ailleurs, votre texte souligne que l’affaire «est toujours en instruction devant les autorités judiciaires compétentes». Toutefois, permettez-nous de regretter le ton condescendant que vous utilisez et surtout, votre très forte propension à vous érigez en donneurs de leçons de journalisme. 
Vous dites par ailleurs que La Météo étale au grand jour, son mépris de la vie privée de Samuel Eto’o Fils. Traiter d’une affaire déjà portée devant les autorités judiciaires relève-t-il d’une violation de la vie privée ? Vous soutenez également que l’article est plein de termes outrageants et injurieux, or, nulle part dans notre texte, il n’existe pas de termes injurieux encore moins outrageux, concernant Samuel Eto’o Fils, votre client -comme vous l’appelez si bien, suivez notre regard. 
Vous parlez enfin de diffamation sans toutefois préciser les propos diffamatoires que nous aurions eus à l’endroit de votre client. N’aurait-il pas été meilleur pour vous de préciser la nature des relations entre Samuel Eto’o et Hélène Nathalie Koah ? De préciser quelle est l’abus de confiance à laquelle vous faites allusion ? Ou alors, d’indiquer «à quelles fins» le capitaine des Lions indomptables a-t-il offert tous ces présents à la jeune demoiselle ? 
Quels que soient les griefs que votre client puisse avoir contre dame Hélène Nathalie Koah, c’est à partir du moment où l’affaire a été portée devant les juridictions, à quelques jours de la Coupe du monde Brésil 2014 que vous évoquez, que la presse s’est saisie du dossier. Sans oublier que c’est (Eto’o lui-même ou son conseil) qui aura déclenché cette affaire en déposant une plainte au moment où les Lions sont en stage, et non La Météo. 
De même, en parcourant le contenu de l’article querellé, vous avez sans doute constaté notre difficulté à obtenir la version des faits de votre client, pour un recoupement d’usage. Faudrait-il donc parler de campagne de médisance ? In fine, nous n’allons pas en rajouter. Seulement, nous nous interrogeons. Est-ce La Météo qui est à l’origine du buzz cybernétique, qui bat son plein depuis peu avec la publication des images choquantes de Samuel Eto’o Fils et Hélène Nathalie Koah sur des réseaux sociaux, via Facebook et Whatsapp ? 
Nous n’allons pas faire étalage des conversations «Inbox» dont nous avons copie, entre votre client et cette employée de la Camair-co, mais nous trouvons quand même curieux, le fait que Hélène Nathalie Koah est arrêtée dans un hôtel, en plein Yaoundé 1er, conduite et placée plutôt pendant trois jours en détention dans un commissariat de Yaoundé 2e où son véhicule est jusqu’à ce jour retenu? 
Arrêtons tous, de grâce, de continuer à alimenter cette polémique. Notre onze national, conduit par Samuel Eto’o Fils étant prêt à rugir pour défendre nos couleurs à savoir, le vert-rouge-jaune. Allez les Lions ! 
                                                                                                                      © Source : La Météo

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