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mardi 24 juin 2014

MBERE : 180 anti-balaka tentent de s’infiltrer au Cameroun mais en vain


La petite localité de Gaigo, située dans le département Mbéré ne cesse d’être au cœur des films des rebelles centrafricains. Le BIM et BIR armés jusqu’aux dents sont déterminés à ne pas se laisser faire. Même si ce département accueille à ce jour 15000 réfugiés ; le calme et la sérénité demeure.
« Dans les villes de Djohong, Gawi, Gaigo ; il ne se passe pas deux à trois jours sans vivre une riposte de l’armée camerounaise. Nous avions renforcé l’effectif des forces armées, notamment avec le bataillon d’infanterie motorisé et le bataillon d’intervention rapide. Ils sont d’ailleurs armés jusqu’aux dents, les anti-balaka n’ont qu’a s’en tenir dans leur camp »nous rapporte Fouapon Alassang, préfet du département du Mbéré. Dans le département du Mbéré, on dénombre environ 15000 réfugiés centrafricains et Nigérians. Plusieurs sont dans des familles d’accueil et d’autres dans des camps pour réfugiés mis sur pied par le HCR. C’est peut être à partir de la présence massive des réfugiés que les anti-balaka font des mains et des pieds pour tenter de surprendre l’armée camerounaise mais en vain. Cela date de quelques jours seulement que 180 anti-baka ont tenté de s’infiltrer dans les frontières camerounaise. L’insécurité transfrontalière est au cœur défait le quotidien dans ce département situé non loin de Garoua Boulaye, porte d’entrée cible des sans la loi et des réfugiés. La visite du no 1 de la défense camerounaise il ya de cela quelques semaines à été dans l’optique de renforcer la sécurité dans cette zone puis d’être sans pitié avec ces antibalaka. Un tour dans ces frontières, tout un dispositif de sécurité est mis sur pied avec des mitrailleuses derniers cri pour atteindre la cible en cas d’attaque.
Même si dans ce département la population vit au jour le jour en se remettant entre les mains du tout puissant, on assiste à un boom démographique. Les activités deviennent de plus en plus difficile, tout est en hausse des prix dans les marchées du département. La secte boko haram n’influence pas cette partie du Cameroun à cause de la pacificité des musulmans du Mbéré. Ce n’est que les anti-balaka qui donnent la peur bleue aux populations malgré le dispositif de sécurité mis sur pied par les forces de l’ordre. « J’avais mon champ de tubercules non loin des frontières j’ai cessé de me rendre à cause de l’insécurité, à présent on souffre beaucoup avec ma famille » se plaint un père de famille appeuré par la situation de l’insécurité transfrontière. Avec cette tentative de pénétration forcée des anti-balaka, dans le camp camerounais l’heure n’est plus à dormir sous les oreillers, les équipes veillent au grain. «  Les populations n’ont rien à craindre, nous contrôlons la situation ils ne risquent aucun mal, il fau juste nous faire confiance » dira le préfet du département.
                                                                               Nikodemus waibe Hinsia




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