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lundi 31 mars 2014

Insécurité transfrontalière : 862 réfugiés Tchadiens et Soudanais en transit à Ngaoundéré


             La place de fête de Ngaoundéré a accueilli le 862 réfugiés, ceux-ci en provenance de la Centrafrique vers Garoua-Boulaye. Ces victimes innocentes après une nuit passée en pleine lune ont continué le lendemain pour Moundou au TCHAD.
               Il s’agit d’un long convoi de 23bus affectés par l’organisation internationale de l’immigration qui a fait une escale à Ngaoundéré. C’était le weekend dernier que les réfugiés ont passé quelques temps dans la région château d’eau du Cameroun. Constitué de femmes, enfants en majorité ; ces réfugiés Tchadiens et Soudanais ont passé la nuit à la place de l’indépendance. Des personnes toutes en bonne santé, selon l’équipe médicale de l’organisation internationale de l’immigration qui les encadre. Sous une escorte du bataillon d’intervention rapide ; certains hommes en tenue ont assuré la garde de ces réfugiés jusqu’au matin en pleine. Signalons que c’est un convoi qui à quitter Ngaoundéré dans la matinée du 16mars ; en direction de Touboro pour Moundou au Tchad.
              Toutefois, parmi ces sans abris ; certains ont rejoint leurs amis ou frères au sein de l’université de Ngaoundéré. Ils sont pour la plupart des étudiants Tchadiens et Centrafricains : «  j’ai accueilli 09personnes, ce qui fait que nous sommes 10 dans ma chambre. Personne ne se plaint, nous disions merci à Dieu ; c’est triste ce qui arrive en Centrafrique. Puisque le Cameroun est un de pays paix. Tout le monde se sent à l’aise au Cameroun » témoigne Amedi Bambara étudiant Centrafricain en master II droit public. L’arrivée des réfugiés centrafricains est devenue très récurrent que chaque jour on note la présence de nouvelles personnes ; malgré la sécurisation des frontières par les forces de l’ordre à ce jour les réfugiés quadrillent l’Adamaoua. Si on remonte le temps, cela date de moins un mois que la dot d’un réfugié centrafricain « femme» revenait avec une modique somme de 10000F. Une opportunité que bons nombre de personnes de l’extrême-nord, le nord et l’Adamaoua ont saisie par les cornes. Pour la plupart, la manne était tombé du ciel synonyme de saisir l’opportunité pour contracté le mariage. Désormais à Ngaoundéré, pas une ville ou un village sans rencontrer les ressortissants de la Centrafrique ; ils se confondent avec les Camerounais.
                                                                                      Nikodemus waibe Hinsia
               

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